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- Offentliggjort 6. august 2021.

Det ser ud til, at Paraguay er det land, hvor indbyggerne er de lykkeligste i verden.

Det er kun med disse oplysninger, at vi kommer ind i det efter at have besøgt Iguazu-vandfaldene , et storslået skuespil nær den tredobbelte grænse mellem Brasilien , Argentina og Paraguay.

Grandiose, vi fortæller dig

Det er som om vi endelig gør vores sande indrejse i Sydamerika, som vi forestillede os det. Indtil da havde Chile, Argentina, Uruguay og Brasilien virket ganske vestlige for os, meget gennemsyret af europæisk og nordamerikansk kultur.

Men Paraguay forsvarer voldsomt sin lokale kultur, som først mærkes af de officielle sprog: spansk ...

Men også og især Guaran I, et amerikansk sprog, der bruges af tre fjerdedele af befolkningen.

Da vi ankom, var kulturchocket øjeblikkeligt: ​​dårligt vedligeholdte gader, mad, elektronik og tøjboder overalt, sikkerhedsvagter med haglgeværer ved indgangene til butikker, sælgere, der tilbyder os kokain på den lure ...

Vi genkender Ciudad del Este, som det er beskrevet af medierne: støjende, kaotisk og noget farligt.

Men der. Efter mere end en måned i Paraguay er denne hukommelse bare en anekdote.

Denne stat er meget mere end en billig butik at shoppe efter, før den vender tilbage til nabolandene.

Nationalparker bare for os i Paraguay

Landet er så lidt turistet, at vi befinder os flere gange alene i de nationalparker, der prikker landet - smukt, svært tilgængeligt og meget lidt udviklet.

Vores første vandretur førte os til toppen af ​​landets højeste cordillera: 842 meter over havets overflade. Nej, det er ikke meget, og resten af ​​landet er meget (meget) fladt.

Den mindste bakke giver os derfor et perfekt panorama af det omkringliggende landskab, og vandreture forbliver relativt rimelige med hensyn til stigning!

Undervejs på de 15 kilometer, der adskiller os fra topmødet, møder vi kun et par spaniere og en landmand, der venter på en forsyningsbil.

Efter Iguazu og dets mange turister venter her i det mindste fred og stilhed på dig!

Blændende smukke nationalparker

På en anden vandretur til Cerro Cora følte vi os som de første, der passerede den lille rejste sti, krydsede sumpe med ankeldybt vand og kæmpede med højt græs.

Der er spor af friske pumas - du kan lige så godt sige, vi tøver med at lede efter dem og løbe så hurtigt som muligt til det modsatte.

Udsigten fra bakken er også betagende: en overflod af træer og bakker, der drypper af farver, fra intens grøn til jordrød.

Uh ... tag et billede og gå til den anden side?

Senere, i Chaco Paraguayo kaldet "det uigennemtrængelige", er det den samme historie: os og naturen.

Dette mere eller mindre ørkenområde, der indtager næsten halvdelen af ​​landet, er fuld af utrolige dyreliv.

Dyr, der ser ud til at komme fra forhistorisk tid , såsom bæltedyr og gigantiske anteaters, krydser vejene der, og med lidt held kan du endda komme på tværs af jaguarer eller tapirs.

Du kan observere fugle i alle størrelser og farver, såsom flamingoer, der kommer for at lægge deres æg hvert år i de små saltvandslaguner.

Floraen må ikke overgås: store kaktusser og flaskeformede træer er spredt overalt.

Et flasketræ, typisk for Chaco

Rejs til Paraguay: en uge med mennonitterne

Vidste du ? Et religiøst samfund, menonitterne, bor midt i den paraguayske ørken ...

Créée au XVIe siècle en Europe et rapidement persécutée, elle s’est réfugiée au Canada et en Russie, mais s’est vu chasser de nouveau jusqu’au Paraguay dès 1927.

Depuis leur arrivée, le désert du Chaco, terrain hostile à toute implantation humaine, s’est transformé en un paradis pour agriculteurs, au grand regret des écologistes. Nous y avons passé plus d’une semaine, à découvrir leur histoire, leur culture, leur manière de vivre…

Un véritable monde à part.

Ces personnes parlent un dialecte formé de flamand et de vieux-prussien, le plautdietsch, sont organisées en coopérative, prêchent la sobriété et la non-violence, mais vivent de l’agriculture et de l’élevage de bétail (une ironie pour les véganes que nous sommes).

Elles roulent dans de grosses voitures, achètent de la bratwurst, ont des cuisines avec frigos américains et mettent un point d’honneur à construire des trottoirs immenses et rectilignes avec des pistes cyclables protégées dignes d’Amsterdam.

Imaginez tout ça dans un pays où la majorité des gens roule sur de petites motos sans casque ni plaque d’immatriculation, où les routes sont pleines de trous et de bosses, et où le salaire minimum est à 300€…

C’est un peu déconcertant.

On y a profité d’un gaufrier made in Germany pour déguster des gâteaux en forme de cœur, avec du sirop d’érable et du beurre de cacahuète… On en oublierait presque où on était !

La légende raconte que les Mennonites ont acheté leur première terre aux autochtones en échange d’un pantalon rouge.

Mais à les écouter, ce sont leurs valeurs et leur goût pour le travail qui leur ont permis de créer leur richesse… et eux d’ajouter avec une xénophobie à peine voilée : « contrairement aux personnes d’ici ».

Avec près de 50°C l’été, c’est vrai que nous, on préfèrerait faire comme de nombreux Paraguayens : s’asseoir sous un arbre et savourer un téréré glacé, une sorte d’infusion froide locale à boire à la paille, mais aussi un vrai rituel à partager entre amis.

Une croisière pas comme les autres au Paraguay

C’est à Concepción que nous montons à bord de l’Aquidaban, un petit bateau de marchandises qui remonte le long du fleuve pendant trois jours pour ravitailler les villages de la rive, coupés du monde.

Faute de choix, c’est également le moyen de transport de ses habitants !

C’est là que nous avons eu nos premières discussions avec de véritables Paraguayens de la campagne, et il faut avouer que les différences culturelles sont tangibles : on nous demande si le gouvernement finance notre voyage ou si nous venons en mission religieuse, et lorsque nous expliquons notre athéisme, le regard se détourne, incrédule.

À l’intérieur du bateau, le peu d’espace disponible est occupé par les marchandises, organisées en une dizaine d’épiceries qui ne ferment jamais.

Deux pommes pour un euro, ça vous dit ?

Les passagers utilisent les bancs restants pour tenter de dormir quelques heures et les plus chanceux ont réussi à réserver un hamac ou même une cabine pour se reposer.

Notre bateau dans la brume du petit matin

La journée commence avec un lever de soleil inoubliable, l’odeur des empanadas du petit déj’ et le remue-ménage du bateau qui se réveille.

Puis on commence à boire du téréré, en essayant de repérer les caïmans et les toucans sur la rive…

Et ce jusqu’à ce que la nuit tombe dans un spectacle magnifique. La nuit, on admire les étoiles sur le pont avant de retourner sur son banc pour dormir tant bien que mal.

Les petits perroquets verts qu’on observe du bateau

Côté confort et hygiène, passez votre chemin ! Vous n’y trouverez pas non plus de respect de l’environnement et n’essayez pas de savoir si les normes de sécurité y sont respectées…

Ici, on donne place à une vraie aventure humaine, aux rencontres improbables et inoubliables.

Tout cela pour moins de 50€ !

La nourriture bon marché au Paraguay

En parlant d’argent (appelez-nous Josie et José-transition), le Paraguay a été le premier pays où les prix nous ont semblé abordables.

En effet, le sud du continent est beaucoup plus cher, et le Brésil n’est pas en reste.

Si les vêtements, chaussures et l’électronique semblent également bon marché, attention à la contrefaçon : les appareils achetés hors magasin tombent en panne après quelques mois, les vêtements ne survivent pas aux machines et les chaussures ont souvent des défauts de fabrication.

Les marchés sont à bas prix : pour un euro, vous pourrez déguster un ananas juteux et sucré, un kilo de cacahuètes locales, une douzaine de bananes, un kilo de pain, une empanada ou encore une chipa (sorte de pain au fromage que l’on trouve partout).

Pour le même prix, vous pourrez également vous rafraîchir dans une petite brasserie avec une des deux boissons les plus populaires : une bière ou un coca.

Les petits ananas paraguayens, un vrai délice

La nourriture locale est généralement très riche en gras et en farine, et très peu vegan-friendly.

Nous avons cependant pu goûter la fameuse « sopa paraguaya » (littéralement « soupe paraguayenne » pour ceux qui ont fait allemand LV2) dans un restaurant ayant adapté les recettes traditionnelles pour les véganes…

Eh bien ce n’est pas du tout une soupe, mais plutôt un soufflé à la farine de maïs ! Passé l’étonnement, c’était absolument délicieux.

La fameuse « soupe paraguayenne »

Le Paraguay, frustrant pour le backpacker

Le Paraguay, pour nous, c’est aussi l’histoire d’une frustration.

Le pays étant très peu touristique, il est très compliqué de trouver des informations sur Internet à propos des sites à visiter, mais aussi comment y accéder.

Les offices de tourisme sont très disparates et la qualité des renseignements récoltés dépend beaucoup de la personne à qui vous parlez.

Il est donc incontournable de demander directement aux locaux, qui n’ont pas tous la même manière d’envisager le voyage…

Par exemple, quelques uns nous ont recommandé Encarnación, vantant ses mérites de ville presque « européenne ».

Autant vous dire que ce n’est pas ce qu’on recherche, et que nous avons décidé de ne pas faire de détour pour visiter la cité, même si les ruines jésuites de la région (inscrites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO) valent apparemment le coup.

Les infrastructures ne sont pas non plus adaptées à notre manière de voyager, en mode sac à dos et auto-stop.

Les voitures se font rares une fois passées les villes principales, et même les bus ne prennent que les grandes routes.

C’est donc avec regret que nous renonçons à accéder à de nombreuses escapades en campagne, faute de véhicule pour nous y amener.

D’un autre côté, il est possible d’accéder à des endroits improbables, comme la ville militaire de Mariscal Estigarribia, où il n’est pas nécessaire de montrer patte blanche pour entrer dans la base ou aller marcher sur la piste de décollage.

À l’intérieur, les vaches et les chevaux se promènent tranquillement, les enfants jouent dans les rues ! On est loin de notre état d’urgence…

Nous sommes aussi restés bloqués une semaine avant de pouvoir visiter les lacs salés du Chaco à cause des conditions météo (il a plu des trombes) (dans un désert) (même les locaux disent que ce n’est pas normal).

Et une fois arrivés… Les centaines d’oiseaux qui devaient s’y trouver avaient disparus, chassés en avance par la pluie.

Les lacs salés du Chaco, sans ses oiseaux…

Malgré ces petites fausses notes, on retiendra surtout la beauté des paysages, la chaleur moite du Pantanal et l’improbable pluie torrentielle du désert du Chaco.

Mais aussi la diversité des visages rencontrés sur notre route, l’histoire fascinante des guerres et des colonies, l’accent imprégné de guarani, une faune et une flore semblant venir tout droit d’un autre monde, ainsi que l’hospitalité de ses habitants.

On ne compte plus le nombre de fois où on nous a invités à dormir ou à manger…

Ici chez un garde forestier curieux, là chez une douanière en manque de compagnie, ou encore chez un guide touristique généreux.

Et finalement, on vous confirme que oui, le Paraguay est un pays heureux.

Si la qualité de vie n’est pas comparable à celle de la France, les sourires qu’affichent les habitants toute la journée et la tranquillité sereine des villes et des villages que nous avons traversés ont fini de nous convaincre et de nous enchanter.

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